Description
A toi lecteur qui refuse la foi, ou à celui dont cette foi est chancelante, mais aussi à celui qui est ferme, je me suis dit que la meilleure façon de répondre à ces questions, consiste à relater l’histoire contenue dans ces pages. En arrivant au ciel, je suis certain que nous en verrons de telles, car Dieu est bon, il n’est pas méchant, il n’a pas conçu l’horreur, ni ne l’a engendrée, dans sa création, qu’il décrit comme étant parfaite.
Elle me concerne directement cette histoire, car sa protagoniste principale aurait pu être ma parente, je ne le saurai jamais, car elle n’en n’est pas revenue, elle s’appelait Mina Augsburger. La seule information que je possède à son sujet, tient à son nom, celui de ma mère, retrouvé dans une liste d’anonymes déportés par les nazis, via le service israélien de lutte contre l’oubli de la Shoa.
La question que je me suis alors posé, puisque mon nom est associé à celui de Mina, n’est pas celui d’une filiation inconnue dans la famille, mais simplement la suivante : «et si j’avais été du voyage ?». Serais-je arrivé frais et rasé, comme le montrent trop de films, serais-je mort dans le voyage, aurais-je insulté tout le monde, aurais-je été digne, ou indigne, aurais-je simplement survécu… ? En fait aurais-je été concerné par ce que tout le monde savait.
J’ai imaginé ce voyage aux portes de l’enfer, ce périple inhumain mais réel, où tous les égoïsmes refoulés sont mis à la lumière de notre faiblesse, face à l’inconcevable. A toi ami lecteur, j’aurais aimé te dire : n’oublie pas, car ce qui est arrivé peut revenir, et donc te concerner personnellement, autant irréaliste que cela soit. A toi lecteur, je veux te reposer la question du sens de ces souffrances, de la place d’un Dieu créateur, apparemment éloigné et indifférent à tout cela… car c’est ce que l’imaginaire collectif comprends de ces aventures.
J’espère y avoir répondu par une note d’espoir. Cherche-la parmi ces pages.
L’auteur
François Bernot est professeur des universités en disponibilité de l’Université. Il est diplômé de l’école supérieure d’électricité (Supélec). Il est docteur en sciences pour l’ingénieur de l’université de Besançon. Il a créé avec son épouse une entreprise d’innovation, où il transfert dans le monde industriel ses inventions.
Il a rencontré Jésus-Christ il y a 16 ans, ou plutôt c’est notre Seigneur qui s’est mis en travers de son chemin, grâce à la prière incessante de l’église. Alors qu’il n’avait toujours pas réussi à comprendre comment on pouvait être chrétien et scientifique, le Dieu de la Bible s’est révélé à lui et a transformé sa vie.
Ses réflexes de chrétien sont restés actifs, comme des bâtons dans ses roues, durant des années. Mais Dieu a réussi à utiliser cette recherche du détail, ce besoin de compréhension, ce refus d’un petit Dieu, en une foi intense. Alors qu’au début de sa vie chrétienne, il était prêt à jeter sa Bible s’il y trouvait une seule erreur, Dieu lui a régulièrement parlé en posant dans son cœur ce désir de vérité, qui lui a permis d’éliminer ses doutes, puis de laisser Christ grandir en lui.